Les avis d’assurabilité des régimes RAR et Z seront postés le 22 avril

Nous désirons informer les travailleurs bénéficiant des régimes RAR et Z qu’ils recevront à la fin du mois d’avril leurs avis d’assurabilité pour la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2020. Ceux-ci auront jusqu’au lundi 1er juin pour envoyer leur paiement à la CCQ.

IMPORTANT
Seuls les paiements par les services en lignes de la CCQ et par votre institution financière pourront être traités, tant et aussi longtemps que la directive du gouvernement du Québec exigeant la fermeture des entreprises sera en vigueur.

Voici le montant des primes pour la période du 1er juillet au 31 décembre 2020:

 

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

Montréal, le 13 avril 2020 — Le gouvernement Legault vient d’annoncer qu’à compter du 20 avril la construction domiciliaire serait rouverte. La FTQ-Construction et le Conseil provincial (International) vont surveiller la situation de près. La réouverture partielle des chantiers va permettre de vérifier l’applicabilité des nouvelles règles avant une réouverture progressive et complète.
La santé et sécurité, notre priorité

Les deux syndicats avaient demandé la fermeture des chantiers à cause du manque flagrant de mesures sanitaires et la difficulté d’appliquer la distanciation sociale dans la construction. Alors qu’un guide sur les meilleures pratiques vient d’être publié, les deux organisations tiennent à réitérer l’importance de s’assurer que la réouverture se fera en mettant en place des mesures concrètes pour respecter strictement la distanciation physique de 2 mètres. De plus, des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à la fermeture d’un chantier, devront s’appliquer sur les chantiers récalcitrants.

« Ce sera le moment de vérifier comment travailler avec la COVID-19. La construction est un milieu de travail déjà à risque pour la santé et sécurité. Ce sera important de bien appliquer les règles dès le départ pour que la construction ne devienne pas un lieu de propagation du virus. On désire contribuer à la reprise économique, mais pas au prix de notre santé. » Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction.

« Nous sommes conscients de l’importance de la construction domiciliaire et nos travailleuses et nos travailleurs également, mais la santé de ces derniers et de leurs familles sera toujours prioritaire. C’est pour cela que nous serons très attentifs au respect des règles d’hygiène, de lavage des mains et de distanciation sociale. Nous espérons aussi que le gouvernement prendra des mesures contre les entrepreneurs qui contreviendraient aux règles. C’est la seule façon de faire que cette reprise partielle soit un succès. » Michel Trépanier, président du Conseil provincial (International).

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

Les membres de la FTQ-Construction et de l’Inter rejettent l’idée de devancer les chèques de vacances et d’annuler les vacances de la construction.

Montréal, le 1er avril 2020  – À la suite d’une consultation de leurs membres, la FTQ- Construction et l’Inter, syndicats représentant 70 % des travailleuses et des travailleurs de l’industrie, prennent officiellement position contre l’idée d’avancer les chèques de vacances et d’annuler les vacances de la construction. En effet, plus de 80 % des répondants se sont officiellement prononcés contre ces propositions.

Le sondage concernait le devancement des chèques de vacances que les travailleurs accumulent chaque année et qui habituellement sont versés au mois de juin.

De plus, les syndicats sont contre la possibilité d’annuler les vacances de la construction qui doivent se tenir du 19 juillet au 1er août. L’annulation des vacances pour tous est une mesure extrême, considérant qu’il existe des dispositions pour permettre aux employeurs de négocier au cas par cas avec les règles déjà en place.

Finalement, il est important de rappeler que pour les deux organisations, la priorité à l’heure actuelle est de reprendre les activités dans l’industrie dans les meilleurs délais de façon saine et sécuritaire soit en respectant les principes de distanciation sociale, de lavage de main, d’isolement et de salubrité dont le premier ministre et le directeur national de santé publique nous parlent depuis le début de cette crise.

Citations:
« Les vacances de la construction ne doivent pas être remises en cause. En ce moment, les gens ne sont pas en vacances. Ils sont confinés dans des situations d’anxiété ou de maladie et s’occupent de leurs proches ce qui est loin d’être favorables au repos. Les vacances de la construction c’est essentiel non seulement pour la conciliation travail- famille, mais aussi pour la santé des travailleurs. » Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction

« Il n’y a aucune raison de devancer les chèques de vacances ni d’annuler la période de vacances, à plus de 4 mois de leur début. Cette période névralgique dans l’industrie touristique doit être protégée pour faire partie de la relance de toutes les régions du Québec. De plus, il est important de rappeler que ces vacances sont planifiées longtemps d’avance, et ce dans plusieurs autres industries. Il est aussi prématuré que risqué de remettre cela en question. » Michel Trépanier, président du Conseil provincial (International)

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

COVID-19 : La FTQ-Construction et l’Inter demandent la suspension temporaire des chantiers

Montréal, le 18 mars 2020 – Étant donné la nature des travaux de construction et de l’organisation du travail dans l’industrie, la FTQ-Construction et le Conseil provincial (International) demandent au gouvernement du Québec d’agir immédiatement pour la santé des travailleuses et des travailleurs de la construction et de suspendre temporairement les activités sur les chantiers de manière à établir et implanter les normes sanitaires et de santé et sécurité au travail nécessaires pour les protéger du Covid-19.

Des exceptions pourront être prévues pour les chantiers reliés aux services essentiels où des mesures exceptionnelles auront été implantées, en collaboration avec les intervenants, et avec une surveillance accrue de la part des autorités pour s’assurer d’un respect rigoureux des normes sanitaires.

Les deux associations syndicales demandent donc que les autorités sanitaires et le comité mis en place par la CNESST, en collaboration avec tous les intervenants de l’industrie, fassions une analyse exhaustive de la situation des chantiers de construction au Québec afin de recommander des normes claires et uniques pour tous ainsi que des moyens sévères pour les faire respecter.

Suite à la publication et l’implantation de ces normes, les travailleuses et travailleurs pourront retourner en chantier afin de poursuivre leur contribution active à l’économie québécoise et participer de façon sécuritaire au plan de relance du gouvernement du Québec.

La FTQ-Construction et le Conseil provincial (International) sont en mode collaboration avec les autorités. Nous participerons activement à toutes les actions nécessaires pour protéger les travailleuses et les travailleurs et pour que la suspension soit bénéfique pour l’industrie.

État de situation:
Depuis l’annonce des mesures d’isolement volontaire et de distanciation sociale par le Premier ministre du Québec, François Legault, les travailleuses et les travailleurs de la construction sont inquiets et cela se fait ressentir sur les chantiers. Depuis lundi, plusieurs centaines de travailleurs ont effectué des refus de travail parce que les mesures sanitaires de base et de distancement social ne sont pas respectées.

Les chantiers de construction ont les particularités suivantes:
● Des travailleurs nomades qui se promènent d’un chantier à l’autre.
● Des chantiers où les installations sanitaires sont inexistantes et le lavage des mains impossible.
● Des travaux en espace exigu et restreint qui nécessitent la présence de plusieurs travailleurs et où la distanciation de 1m n’est pas réalisable.

Il y’a plus de 20 000 chantiers au Québec regroupant plus de 190 000 titulaires de certificats de compétence.

Citations :

« Tel que le Premier ministre l’a déjà dit, pour freiner le virus, Il faut prendre des décisions rapidement. Nous lui demandons donc de suspendre temporairement les chantiers comme un geste de prévention pour que nos travailleuses et nos travailleurs ne soient pas les prochaines victimes de la pandémie et que l’on évite une propagation accélérée sur les chantiers. C’est un geste responsable et on s’attend à ce que les autorités prennent cette décision immédiatement. Nous sommes prêts à relancer l’économie mais de façon responsable et sécuritaire. Un temps d’arrêt ne sera que bénéfique.”
Michel Trépanier, président, Conseil provincial (International)

“Il est actuellement impossible de respecter les normes sanitaires de base sur la très grande majorité des chantiers au Québec. Dans ce contexte, il est irresponsable de poursuivre les travaux. Nos travailleuses et nos travailleurs ne sont pas des cobayes et ne peuvent continuer à travailler sans aucune protection. On ne peut pas improviser avec la santé et sécurité, il faut des mesures claires et s’assurer qu’elles soient mises en place. Il faut intervenir immédiatement”
Éric Boisjoly, directeur général, FTQ-Construction

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

CORONAVIRUS : Les chantiers de construction ne sont pas prêts

Montréal, vendredi le 13 mars 2020– Le Conseil provincial des métiers de la construction (International) et la FTQ-construction déplorent que les chantiers de construction du Québec ne disposent pas d’installations sanitaires conformes pour lutter contre le coronavirus. Les deux syndicats de la construction demandent des actions concrètes et immédiates afin de remédier à la situation.

Impossible de se laver les mains
Alors que l’épidémie de coronavirus se propage, le gouvernement Legault demande aux citoyens et citoyennes de se laver les mains et aux entreprises d’accommoder les travailleurs et travailleuses avec du télétravail. Malheureusement, ni l’un ni l’autre n’est possible dans la construction. Depuis 2015, la réglementation oblige les chantiers de 25 travailleurs et plus de disposer d’installations sanitaires avec eau courante, mais les employeurs continuent d’utiliser des toilettes chimiques et sans lavabos. Résultat : sur un chantier de construction, il est impossible d’appliquer la mesure de prévention la plus élémentaire, se laver les mains.

« Depuis des mois, on voit le ministre du Travail exiger des mesures pour pallier aux besoins de main-d’œuvre et aux besoins de formations professionnelle. On a besoin de ce genre d’intervention pour la santé et l’hygiène de nos travailleurs. Ce n’est pas normal en 2020 qu’on n’ait pas d’installation pour se laver les mains! Où sont les mesures sanitaires pour les travailleurs et les travailleuses de la construction? » s’indigne Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction.

« La santé des travailleurs de la construction n’est pas moins importante que celle des autres travailleurs du Québec. On a la possibilité de diminuer concrètement les risques de propagation de la maladie sur les chantiers et c’est en appliquant les normes déjà existantes. Il faut que le ministre du Travail et la ministre de la Santé fassent pression sur la CNESST pour appliquer le règlement! » ajoute Michel Trépanier, président de l’Inter.

Une longue lutte pour l’élimination des toilettes chimiques
Malgré l’introduction, en juin 2015, de dispositions visant à obliger l’utilisation de toilettes à chasse d’eau sur les chantiers de 25 travailleurs et plus, la FTQ-Construction et l’Inter sont toujours stupéfaits et dégoutés de constater que les travailleurs et les travailleuses sont encore obligés d’utiliser des toilettes chimiques qui n’ont ni lavabo, ni eau courante, ni savon et qui dans bien des cas ne sont pas chauffées en hiver ni aérée en été.  Dans certains cas, ils n’ont accès à aucune toilette. Il est grand temps que les employeurs respectent la réglementation.

 

Mieux voir pour réussir  – Nouveau programme du gouvernement

Mieux voir pour réussir – Nouveau programme du gouvernement

En septembre dernier le gouvernement du Québec lançait le programme Mieux voir pour réussir qui offre un remboursement de 250 $ à la suite de l’achat de lunettes ou de verres de contact (lentilles) pour tout enfant de moins de 18 ans. Ce montant est fixe : il ne varie pas en fonction du coût de votre achat. Seuls les achats effectués depuis le 1er septembre 2019 chez un opticien ou un optométriste au Québec sont admissibles. Le remboursement est accordé uniquement pour l’achat de lunettes ou de verres de contact prescrits par un professionnel et visant à corriger la vision.
Pour plus d’info :

Fréquence de la demande
On doit attendre 2 ans avant de pouvoir soumettre une nouvelle demande pour un même enfant. Ce délai est calculé à partir de la date d’achat qui a mené à un remboursement. Par exemple, si vous avez obtenu un remboursement pour des lunettes achetées le 1er octobre 2019, le prochain achat admissible pourra être fait à compter du 1er octobre 2021.

Pour obtenir le remboursement de 250 $, on doit remplir une demande en ligne.

À savoir aussi : Les examens de la vue
Les examens de la vue pour les moins de 18 ans sont aussi remboursés par le gouvernement à la fréquence d’une fois par année. Pour obtenir le service on a qu’à présenter une carte d’assurance maladie valide lors de l’examen. Pour plus d’info :

Coordination avec MÉDIC
Vous devez savoir que les travailleurs et travailleuse assurés par Médic Construction sont éligibles à ce remboursement.

Médic applique d’ailleurs déjà le 250$ lors d’une réclamation de lunettes ou verres de contact pour un enfant à charge de moins de 18 ans. C’est-à-dire qu’elle indique sur le relevé de paiement que le premier 250$ de la réclamation est couvert par le gouvernement et informe l’assuré de faire sa réclamation auprès de celui-ci. Elle paye la différence non couverte par le gouvernement. Par exemple, pour une réclamation de 400$, 250$ est couvert par le gouvernement, et 150$ par Médic.

Si on réclame une autre paire de lunettes l’année suivante, Médic exigera un document de refus de remboursement de 250$ du gouvernement avant de rembourser la réclamation. Médic payera ensuite le montant réclamé selon les critères en vigueur dans le régime du travailleur ou de la travailleuse pour les enfants à charge.

 

 

Réouverture partielle des chantiers domiciliaires : Des règles strictes et claires devront être suivies selon la FTQ-Construction et l’Inter

Médic Construction: de mauvaises nouvelles pour janvier 2020

Comme vous en avez déjà été informés, l’absence de nouvelles cotisations de la part des employeurs depuis plusieurs années fait en sorte que de nouvelles mesures devaient prises pour assurer l’équilibre financier de Médic Construction.

À compter du 1er janvier 2020, la CCQ appliquera des restrictions sur le remboursement des bénéfices suivants:

  • Médicaments : Substitution générique obligatoire et médicament biosimilaire au prix le plus bas;
  • Aucun remboursement pour les médicaments en vente libre;
  • Aucun remboursement pour les produits injectables pour l’arthrose (à moins de recommandation médicale et d’autorisation préalable de la CCQ).
  • Aucun remboursement pour les lancettes pour le diabète (à moins de recommandation médicale et d’autorisation préalable de la CCQ). *Attention, il n’y a aucun changement pour le remboursement des bandelettes qui permettent de vérifier le taux de glucose dans le sang).
  • Restriction très importante lors de l’achat de chaussures orthopédiques. Une autorisation devra être obtenue de la CCQ avant de procéder à l’achat. Pour en savoir plus, cliquez ici

Rareté de main-d’oeuvre dans l’industrie de la construction: les travailleurs doivent être valorisés et traités adéquatement pour faire partie de l’industrie.

Montréal, 10 octobre 2019 – Le Conseil provincial (International) veut réagir à la récente sortie publique de l’Association de la construction du Québec sur les besoins de main-d’oeuvre dans l’industrie de la construction.  D’entrée de jeu, par respect pour nos travailleurs et tous les acteurs de l’industrie de la construction, le Conseil provincial (International) déplore que cette étude et la méthodologie qui sous-tend les résultats ne soient pas publiques au moment d’écrire ces lignes. Cependant, l’Inter est d’avis que toute action pour éviter la rareté de main-d’oeuvre dans l’industrie passe par une meilleure rétention, par la qualité des conditions de travail et par la planification des travaux plutôt que des mesures adoptées de manière précipitée sans véritable concertation ni évaluation.

En effet, l’Inter désire rappeler qu’il est contradictoire de parler de pénurie lorsque la moyenne d’heures travaillées par les membres de l’industrie en 2018 se situe à 986 heures, soit environ 6 mois à temps plein et l’équivalent du niveau de 2012. De plus, dans plusieurs régions, ce matin, il y’a plus de 5% des apprentis disponibles au travail qui n’attendent qu’un appel pour contribuer à l’industrie.

L’Inter travaille présentement à développer des pistes d’action pour améliorer la rétention dans notre industrie et s’assurer qu’elle soit attrayante.  En effet, 30% des travailleurs quittent l’industrie durant les 5 premières années, dont 55% des femmes.  C’est pour ça que l’augmentation de la moyenne d’heures par travailleur, une meilleure planification des travaux, la valorisation des compétences et leur maintien ainsi que le respect des conditions de travail seront essentiels pour lutter contre la rareté de main d’oeuvre.

Citation:
“Notre industrie est cyclique et a des particularités auxquelles il faut faire attention.  Avant d’ouvrir des bassins, de diminuer la compétence et la qualification et de dévaloriser les diplômes d’études professionnelles, il est indispensable de travailler à la rétention des travailleurs existants et à l’attraction de nouveaux travailleurs avec des conditions de travail respectueuses de la conciliation travail-famille, une valorisation accrue de la compétence et une meilleure planification des travaux.  Nous sommes prêts à travailler avec tous les acteurs à développer des solutions aux problématiques de rareté, mais pas au détriment des conditions de travail.”
Michel Trépanier, président du Conseil provincial (International).

 

L’INTER ET LA FTQ-CONSTRUCTION DÉFENDENT LA PRIORITÉ RÉGIONALE DES TRAVAILLEURS DE LA CONSTRUCTION

L’INTER ET LA FTQ-CONSTRUCTION DÉFENDENT LA PRIORITÉ RÉGIONALE DES TRAVAILLEURS DE LA CONSTRUCTION

Montréal, le 26 août 2019 – Le Conseil provincial (International) et la FTQ-Construction, qui représentent 122 000 travailleuses et travailleurs soit 66% de l’industrie, ont déposé ce matin contestation judiciaire de la décision rendue, le 9 août dernier par le Tribunal administratif du travail (TAT) qui déclarait invalides les articles 35 et 38 du Règlement sur l’embauche et la mobilité des salariés dans l’industrie de la construction ainsi que les clauses de conventions collectives qui fixaient une priorité régionale d’embauche pour certains travailleurs de l’industrie.

Selon le juge administratif, la priorité régionale d’embauche est inconstitutionnelle parce qu’elle porterait atteinte à la liberté d’un individu d’habiter à l’endroit qu’il choisit. Les organisations syndicales plaident au contraire que c’est en accordant une priorité locale d’embauche dans chaque région qu’il devient possible, pour chaque travailleur, d’habiter et de travailler dans la région de son choix.

Les syndicats demandent par ailleurs au gouvernement du Québec, par le biais de la Procureure générale, d’appuyer leur requête en effectuant leurs propres démarches de contestation puisque cette ingérence du TAT est contraire au mandat qui lui a été légalement confié.

« La priorité régionale d’embauche est une composante essentielle de l’équilibre de notre industrie. Elle permet à nos travailleuses et travailleurs de bénéficier et de participer à l’activité économique de leur région et de ne pas avoir à s’éloigner de leurs proches pour gagner leur vie. Cette décision va à l’encontre de tous les principes de conciliation travail-famille si importants à nos yeux et obligera plusieurs de nos membres dans les régions les plus éloignées à s’exiler ou à abandonner l’industrie » a fait valoir le directeur général de la FTQ-Construction, Éric Boisjoly.

« Ce jugement du tribunal est le reflet d’une méconnaissance totale de la réalité de nos travailleuses et de nos travailleurs. De plus, cette décision aura des effets importants sur le fragile écosystème de notre industrie et sur le développement économique de nos régions. Nous devons, tel que nous le faisons avec l’achat local, protéger l’embauche locale dont les bénéfices sont nombreux que ce soit en terme économique et social. Nous nous attendons donc à ce que le gouvernement soit partie prenante de cette contestation et protège ainsi la vitalité de nos régions et les droits de nos travailleuses et travailleurs » a précisé Michel Trépanier, président de l’Inter.

L’INTER ET LA FTQ-CONSTRUCTION DÉFENDENT LA PRIORITÉ RÉGIONALE DES TRAVAILLEURS DE LA CONSTRUCTION

MOBILITÉ DE LA MAIN-D’ŒUVRE : UNE DÉCISION SUSPENDUE JUSQU’EN AVRIL 2021

Un récent jugement rendu par le Tribunal administratif du travail (TAT) invalide les règles qui protègent l’embauche prioritaire des travailleurs d’une région lorsque les travaux s’effectuent dans leur région de domicile.

Cependant, ce jugement n’entrera pas en vigueur avant la fin des actuelles conventions collectives prévues pour le 30 avril 2021.
Entre-temps, rien n’est changé. Les employeurs doivent respecter toutes les règles sur la mobilité de la main-d’œuvre. D’ici là, le Conseil provincial complètera l’analyse de cette décision, les effets de celle-ci ainsi que les options possibles.

Nous entendons bien tout mettre en œuvre pour faire respecter les droits des travailleurs dans les régions. Il faut éviter de revenir à la situation qui prévalait dans les années 70 où des travailleurs en chômage regardaient ceux venant d’autres régions s’activer sur les chantiers situés dans leurs villes.

Pour consulter la décision cliquez ici