L’Alliance syndicale de la construction demande des mesures d’urgence sur la rétention de la main-d’œuvre

L’Alliance syndicale de la construction demande des mesures d’urgence sur la rétention de la main-d’œuvre

MONTRÉAL, le 22 mars 2021  – Un récent sondage mené par la CCQ démontre que l’industrie de la construction a un sérieux problème de rétention de main-d’œuvre. Alors que les conventions collectives viendront à échéance le 30 avril prochain, l’Alliance syndicale s’inquiète que 35 % des gens qui joignent l’industrie la quittent après cinq ans.

La parole aux travailleurs et aux travailleuses
Depuis des années, les associations patronales disent que l’industrie de la construction du Québec vit une rareté de main-d’œuvre. Or, le sondage de la CCQ, effectué auprès d’un peu moins de 3000 travailleurs et travailleuses, apporte un éclairage nouveau sur le sujet. Plutôt que de se questionner sur sa capacité d’attirer de la nouvelle main-d’œuvre, l’industrie devrait plutôt tenter d’améliorer sa capacité de rétention.

Un problème de sécurité et de précarité
Les mauvaises conditions de travail sont l’une des principales causes invoquées par ceux qui quittent l’industrie. Plus de la moitié d’entre eux considèrent que la précarité d’emploi est trop grande ou encore que les délais de production sont trop courts. Le tiers jugent aussi que leur sécurité n’est pas convenablement assurée par les mesures en place.

Une réglementation caduque qui doit être mise à jour avant son adoption
Le sondage ayant été effectué en janvier 2020, la Commission a volontairement caché les résultats jusqu’à aujourd’hui.  Pendant ce temps, les instances de la CCQ ont travaillé sur des propositions afin de faciliter l’attractivité de l’industrie alors que la rétention est la véritable problématique à adresser si l’on veut répondre aux besoins d’une main-d’œuvre qualifiée et productive.  L’Alliance syndicale demande donc au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, de surseoir au règlement qui a été déposé pour consultation en décembre dernier et d’ordonner à la CCQ de mettre à jour les travaux pour que les propositions répondent aux véritables besoins de l’industrie.

“Nous ne comprenons pas pourquoi la CCQ n’a pas voulu dévoiler ces résultats alors que nous faisons des propositions pour améliorer la rétention qui n’était que peu ou pas retenue.  C’est pourquoi nous ne voyons pas comment les autorités pourraient adopter un règlement alors que l’information était alors incomplète et que nous n’avions pas le bon objectif.  Les travaux doivent être revus et un nouveau règlement devra être déposé” affirme Éric Boisjoly, porte-parole de l’Alliance syndicale.

L’Alliance syndicale représente les 195 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations des conventions collectives. Elle regroupe les cinq syndicats représentatifs de la construction, soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

 

 

Projet de loi 59 : Le Conseil provincial (International) demande une loi adaptée à la réalité et au bilan catastrophique que l’industrie de la construction

Projet de loi 59 : Le Conseil provincial (International) demande une loi adaptée à la réalité et au bilan catastrophique que l’industrie de la construction

Montréal, le 21 janvier 2021 –  Dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi 59, Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), communément appelé Inter, demande aux élus d’adopter des mesures adaptées à la réalité des travailleuses et des travailleurs de la construction étant donné le bilan catastrophique de l’industrie.

En effet, alors que les travailleuses et les travailleurs de la construction représentent près de 5 % de la population active au travail, l’industrie subit près de 30 % des décès par accident de travail et par maladies professionnelles chaque année. De plus, outre le bilan, les particularités de l’industrie sont nombreuses : une industrie précaire avec une moyenne de 1000 h travaillées année, des changements fréquents de chantiers et/ou d’employeurs, un accès inégal à l’industrie en termes de préparation puisque certains entrent par diplomation, mais d’autres, sans expérience ni formation, par ouverture de bassins et, finalement, une loi qui régit l’industrie de façon unique.

Afin de lutter contre le bilan de l’industrie et de protéger les travailleuses et les travailleurs aux conditions particulières, le Conseil provincial (International) a partagé avec les parlementaires des propositions dans les secteurs suivants :

  • Le type, le rôle et la nomination des représentants en santé et sécurité
  • la pertinence, la mise en vigueur, la publication et la révision des programmes de prévention
  • le programme de “maternité sans danger” dans l’industrie de la construction
  • les pouvoirs et le rôle du comité de chantier
  • la création d’une norme en santé et sécurité
  • l’exclusion des coûts de santé et sécurité des appels d’offres
  • l’amélioration du droit de refus des travailleuses et des travailleurs
  • l’augmentation des amendes
  • l’indépendance des médecins du travail
  • l’indemnisation et la gestion de l’amiante et de la silice

Le mémoire de l’Inter est disponible ici

Citation :

“ Le bilan de notre industrie est catastrophique et il est donc important pour nous de sensibiliser les élus aux particularités de notre industrie qui expliquent la situation en santé et sécurité. Nous ne pouvons pas traiter la construction comme d’autres secteurs et il est donc important d’adapter la législation afin d’obtenir des résultats concrets. ”

 

« Parlez de votre douleur, de votre tristesse, de ce qui vous stresse. Ne gardez surtout pas cela pour vous »

« Parlez de votre douleur, de votre tristesse, de ce qui vous stresse. Ne gardez surtout pas cela pour vous »

La période du temps des Fêtes amène normalement avec elle de nombreuses occasions de réjouissance, mais pour certaines personnes, ce temps de l’année peut parfois amplifier les sentiments d’anxiété ou de solitude.

C’est pourquoi les associations patronales et syndicales de l’industrie de la construction s’allient et invitent les travailleurs et les travailleuses ainsi que les entrepreneurs et les entrepreneures qui se sentent isolés ou éprouvent de l’anxiété ou encore vivent avec des troubles de santé mentale à s’adresser aux différentes ressources qui s’offrent à eux.
Les personnes assurées par MÉDIC Construction et leurs personnes à charge peuvent faire appel au Programme CONSTRUIRE en santé de la Commission de la construction du Québec. Elles peuvent parler avec une infirmière 24 heures par jour, 7 jours par semaine, en composant le 1 800 807-2433.

Les entrepreneurs et entrepreneures peuvent faire appel à leur courtier d’assurance respectif.

Tous les acteurs de l’industrie de la construction peuvent faire appel à ces ressources :

  • Info-Social : 811
  • Écoute Entraide : 1 855 EN-LIGNE (1 855 365-4463)
  • LigneParents : 1 800 361-5085
  • Tel-Aide : 514 935-1101
  • Ordre des psychologues du Québec : 514 738-1223 ou sans frais 1 800 561-1223
  • Association québécoise de prévention suicide : 1 866 APELLE (1 866 277-3553)
Sentence arbitrale – Utilisation d’un système de pointage (punch) sur téléphone cellulaire personnel

Sentence arbitrale – Utilisation d’un système de pointage (punch) sur téléphone cellulaire personnel

Le 17 novembre dernier, l’arbitre Gabriel-M. Côté rendait un son jugement à propos de l’utilisation d’application de pointage installée sur le téléphone cellulaire de travailleurs qu’ils utilisent à ses propres frais.

Dans sa sentence arbitrale, l’arbitre s’est rangé du côté de notre argumentaire et déclare que le pointage (Punch) ne peut être effectué à partir d’une application mobile installée sur un téléphone personnel.

Pour consulter la décision

LES AVIS D’ASSURABILITÉ DES RÉGIMES RAR ET Z ONT ÉTÉ POSTÉS LE 28 OCTOBRE

LES AVIS D’ASSURABILITÉ DES RÉGIMES RAR ET Z ONT ÉTÉ POSTÉS LE 28 OCTOBRE

Nous désirons rappeler aux travailleurs bénéficiant des régimes RAR et Z qu’ils ont reçu à la fin du mois d’octobre leurs avis d’assurabilité pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2021. Ceux-ci ont jusqu’au lundi 7 décembre pour envoyer leur paiement à la CCQ.

Voici le montant des primes pour la période du 1er janvier au 30 juin 2021:


IMPORTANT

Dans le contexte actuel, les paiements par les services en lignes de la CCQ et par votre institution financière sont fortement recommandés.

 

 

Sentence arbitrale – Protocole intersyndical de négociation

Sentence arbitrale – Protocole intersyndical de négociation

Hier en fin de journée, la juge Maureen Flynn du tribunal d’arbitrage a rendu sa décision au sujet du protocole intersyndical de négociation. Dans sa décision la juge Flynn s’est rangée du côté de l’argumentaire développé par le Conseil provincial et a reconduit le précédent protocole, soit celui de la négo 2017-2021.

Rappelons que la CSN‐Construction en mai dernier avait refusé de reconduire et de signer le protocole de négociation. Le SQC a ensuite emboîté le pas et s’est joint à la démarche entreprise par la CSN-Construction.

Cette décision marque un jalon important dans le processus de négociation. En effet, elle permet à vos négociateurs d’entamer les négociations pour le renouvellement des conventions collectives 2021-2025 des quatre secteurs de l’industrie et des clauses communes dans le but d’en arriver à une entente d’ici le 30 avril 2021.

Pour consulter la décision cliquez ici.

Le Conseil provincial (International) se félicite de la nouvelle norme d’amiante au Québec

Le Conseil provincial (International) se félicite de la nouvelle norme d’amiante au Québec

Montréal, le 3 septembre 2020 – Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) est heureux que le Québec se mette enfin au niveau des autres juridictions canadiennes en terme de norme d’exposition à l’amiante, passant de 1 fibre/ml à 0,1 fibre/ml suite aux recommandations du BAPE dans son rapport intitulé L’état des lieux et la gestion de l’amiante et des résidus miniers amiantés.

 “Cette nouvelle norme est une première étape des plus importante pour protéger nos travailleuses et travailleurs des effets dramatiques de l’exposition à l’amiante.  Cependant, cette nouvelle norme ne sera efficace que si elle est rigoureusement appliquée et c’est pour cela que nous allons nous assurer du respect du principe de tolérance zéro dans le domaine.” a indiqué Michel Trépanier, président de l’Inter.

 L’Inter effectuera donc des recommandations au règlement proposé par le gouvernement durant la période de 45 jours de consultation qui se complètera en octobre prochain.

Résultats préliminaires du vote d’allégeance syndicale : Le Conseil provincial (International) remercie ses membres pour la confiance et se prépare pour la prochaine négociation

Résultats préliminaires du vote d’allégeance syndicale : Le Conseil provincial (International) remercie ses membres pour la confiance et se prépare pour la prochaine négociation

MONTRÉAL, le 30 juin 2020 — Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) a pris connaissance des résultats préliminaires du vote d’allégeance syndicale qui s’est tenu du 1er au 20 juin 2020.  Ces résultats indiquent que 23,14 % des travailleurs font confiance au Conseil pour les représenter.

« Avant tout, je tiens à remercier les membres qui ont maintenu leur allégeance et ceux qui se joignent à nous.  Nous sommes fiers de les représenter et nous poursuivrons nos efforts pour nous assurer d’améliorer notre industrie, de rendre nos chantiers plus sécuritaires, de protéger leurs métiers et de favoriser une meilleure conciliation travail-famille.  Nous allons maintenant nous tourner vers la négociation des conventions collectives qui débutera sous peu et qui sera une occasion importante d’améliorer les conditions de travail et de vie de nos membres et de leurs familles » indique Michel Trépanier, président.

Le maraudage est l’étape initiale du processus de négociation qui se déroulera durant les prochains mois puisque la convention collective actuelle vient à échéance en avril 2021.  Durant cette période, l’Inter et ses affiliés effectueront de nombreuses consultations afin de mieux connaître leurs priorités.

Maraudage de la construction : L’Inter et la FTQ-Construction font front commun

Maraudage de la construction : L’Inter et la FTQ-Construction font front commun

Montréal, le 1er mai 2020 — Le maraudage de la construction débute aujourd’hui et le Conseil provincial (International) et la FTQ-Construction annoncent qu’ils font front commun afin de bâtir un rapport de force pour les négociations de 2021 avec le slogan : « Ensemble, nous sommes la construction ».

Cette décision est un engagement de collaboration avec les travailleurs et entre les deux organisations et non pas un pacte de non-maraudage. À de nombreuses reprises au cours des dernières années, les deux plus grands syndicats de la construction se sont unis pour défendre les travailleurs et travailleuses de la construction. Que ce soit sur les questions d’avantages sociaux ou par rapport aux questions réglementaires de la construction, leurs intérêts sont convergents.

Comme à chaque quatre ans, le maraudage de la construction est une étape démocratique où les travailleurs et travailleuses de la construction doivent individuellement décider de l’association syndicale qui les représente en vue des négociations collectives de l’année suivante.

Citations :
« Depuis plusieurs années, l’industrie de la construction vit des transformations dont les travailleuses et travailleurs sont plus souvent victimes que bénéficiaires.  Dans ces luttes du passé ou celles comme la pandémie d’aujourd’hui, la FTQ-Construction et l’Inter ont toujours été les premiers à se mobiliser pour défendre les intérêts de leurs membres et la réussite de l’industrie. Ce slogan commun est une façon de le rappeler à tous et de réitérer notre engagement à collaborer. » Michel Trépanier, président du Conseil provincial (International)

« La FTQ-Construction et l’Inter avons les mêmes valeurs, c’est ensemble que nous réussirons à obtenir le meilleur rapport de force pour les prochaines négociations et dans nos luttes pour défendre les travailleurs et travailleuses de la construction. Dans le mouvement ouvrier, l’union c’est la force. Notre décision aujourd’hui représente un pas en faveur du pouvoir des travailleurs et travailleuses. » Rénald Grondin, président de la FTQ-Construction

« L’industrie aura à se moderniser dans plusieurs domaines durant les prochaines années. Une nouvelle loi de santé et sécurité, la défense des métiers, les lois anti-briseurs de grève, la rétroactivité lors de négociations ou la mobilité interprovinciale sont autant de sujets sur lesquels nos deux organisations et nos travailleurs ont des visions et des valeurs communes. Cette collaboration est donc aussi naturelle qu’essentielle. » Patrick Bérubé, directeur général du Conseil provincial (International)

« Les prochaines négociations sont cruciales pour la construction. C’est en unissant nos forces que nous pourrons obtenir des gains pour les avantages sociaux et la mobilité provinciale. Ce ne sont pas les défis qui manquent dans la construction. Cela fait deux négociations qui se terminent par des lois spéciales, il est venu le temps de mettre toutes les chances de notre côté pour arriver à une entente en faveur des travailleurs et travailleuses. » Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction

Le Conseil provincial (International) se félicite de la nouvelle norme d’amiante au Québec

Jour de deuil national : Le Conseil provincial (International) rend hommage aux travailleuses et aux travailleurs décédés en chantier et demande un engagement clair du ministre à revoir les lois en santé et sécurité

Montréal, le  28 avril 2020 – À l’occasion du jour de deuil national,  le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), plus important syndicat en construction en Amérique du Nord, veut rendre hommage à toutes les femmes et les hommes qui ont perdu la vie ou qui ont été blessés en milieu de travail.

Aussi, en ces temps particuliers, l’Inter désire profiter de l’occasion pour rappeler l’importance de faire de la santé et sécurité au travail une véritable priorité. D’ailleurs, à ce sujet, le ministre du Travail avait indiqué qu’il déposerait, l’hiver dernier, un projet de loi pour la révision de la Loi en santé et sécurité au travail (LSST) et de la loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LAPMT). Bien entendu, nous sommes conscients que la situation actuelle a pour effet de retarder de nombreuses réformes parlementaires. Cependant, il est important pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de savoir que ce projet sera priorisé dès que cette pandémie le permettra.

Nous demandons donc au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale de profiter de cette journée du deuil pour s’engager publiquement à déposer un projet de loi sur la révision de ces lois aussitôt que les travaux parlementaires reprendront.

Le ministre a répété, à plusieurs reprises depuis sa nomination, qu’il voulait moderniser cette loi. Cette journée d’hommage est une journée idéale pour réitérer sa promesse.

Citation:
“ Chaque année, lors de cette journée de deuil, les travailleuses et les travailleurs prennent le temps de rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie en tentant de gagner leur vie.  Mais c’est aussi l’occasion de mettre l’emphase sur les actions nécessaires pour améliorer notre bilan.  C’est pour cela que nous voulons que cette journée soit celle d’un engagement clair du ministre du Travail. Alors que tous les Québécoises et Québécois ont fait de leur santé la priorité depuis 6 semaines, nous espérons que le gouvernement en fera une priorité politique dès le retour à l’Assemblée Nationale ”

Michel Trépanier, président
Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International)