Une requête est présentée au gouvernement libéral pour modifier la Loi sur les relations du travail afin de redonner au Conseil provincial (International) son statut d’association syndicale représentative et confirmer la fin du Conseil conjoint. Le 13 juin 2005, le ministre du Travail, Laurent Lessard, donne suite à cette requête en présentant aux membres de l’Assemblée nationale le projet de loi 116, qui sera finalement adopté en décembre 2006.

 

Commence alors un vaste plan de réorganisation: emménagement dans de nouveaux bureaux, embauche de personnel, développement d’une nouvelle vision du travail syndical dans la construction, élaboration et mise en oeuvre d’un plan d’action. Les sections locales dotent le Conseil provincial (International) de moyens additionnels pour lui permettre de jouer pleinement son rôle.

 

Très rapidement, le Conseil provincial (International) multiplie les démarches pour réunir la majorité requise qui permettra de négocier le renouvellement des conventions collectives qui viennent à échéance en avril 2007. L’Alliance syndicale voit le jour grâce à une entente qui intervient avec nos confrères et consoeurs de la CSD Construction et de la CSN-Construction et entreprend cette ronde de négociations avec les différentes associations d’employeurs.

 

Sans aucune journée de grève, des ententes avantageuses pour les travailleurs sont conclues dans les quatre secteurs de l’industrie de la construction. La FTQ-Construction ne participe pas à ces négociations et empêche ses sections locales majoritaires d’accepter l’invitation faite par l’Alliance syndicale de venir négocier les conditions particulières pour les métiers ou les occupations qu’elles représentent. Elle entreprend également une campagne de désinformation sur les résultats des négociations. Il s’agit d’une campagne très disgracieuse faite de demi-vérités et de mensonges.