Une dernière main tendue pour éviter un conflit

À la suite de la demande faite vendredi dernier par l’Alliance syndicale de la construction à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) pour un blitz de négociation, des rencontres ont eu lieu durant la longue fin de semaine. Malgré ces efforts, aucune entente n’a été conclue.

L’APCHQ a transmis une offre d’entente intérimaire (d’une durée d’un an) à l’issue des discussions exploratoires, mais l’Alliance syndicale estime que cette proposition est insuffisante et ne répond pas aux besoins urgents des travailleurs et des travailleuses.

« Les salarié.e.s du secteur résidentiel perdent en moyenne 145 $ par semaine et ne retrouveront jamais cet argent. Il est urgent d’agir. La main que nous tendons aujourd’hui à l’APCHQ est notre ultime tentative pour éviter un conflit de travail », a déclaré Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale.

Une offre finale soumise pour un vote
L’Alliance syndicale dépose, ce matin, une dernière offre afin de sortir de l’impasse et de respecter les travailleurs et travailleuses du secteur résidentiel. En échange, elle demande à l’APCHQ de la soumettre directement au vote à ses membres, afin de leur donner l’occasion d’accepter, ou de refuser, les termes de cette offre finale. L’Alliance croit que les employeurs méritent le droit de se prononcer sur une proposition qui s’aligne avec celles déjà acceptées dans les trois autres secteurs de l’industrie. Il est important de se rappeler que, pour ces trois secteurs, les patrons avaient jugé à près de 90 % que des termes similaires à cette offre étaient satisfaisants.

L’Alliance syndicale considère qu’il serait juste de passer au vote pour éviter que l’application des moyens de pression — pouvant aller jusqu’à la grève — ne soit engagée. Si l’APCHQ refuse de soumettre cette offre ou si ses membres la rejettent, l’Alliance syndicale devra évaluer ses options pour les prochaines étapes à venir.

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