La passion est souvent considérée comme la pierre angulaire du monde de la construction. Les travailleurs et travailleuses de ce domaine sont reconnus pour leur fierté et leur dévouement, mais leur passion ne s’arrête pas aux chantiers.
Aujourd’hui, nous vous présentons un de ces passionnés, Dello Lasalle, qui, en dehors de ses heures passées sur les sites de construction, consacre son énergie à façonner l’avenir de la boxe féminine canadienne.
Découvrez l’homme qui, avec autant de rigueur et d’ardeur qu’il met dans son métier, entraîne une jeune athlète pleine de promesses, Loane Gill, sur le chemin du succès.
Inter : Bonjour Dello Lasalle, merci de nous accorder cette entrevue. Vous êtes actuellement le coach de Loane Gill, une jeune boxeuse prometteuse de Montréal. Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a conduit à entraîner Loane?
Dello Lasalle : Bonjour. Vous savez, je ne fais plus grand-chose dans la vie à part coacher des jeunes et travailler. Je me réveille à 4 heures du matin et je ne rentre à la maison qu’à 8 heures du soir. Je suis bien dans les gyms de boxe, même si, entre 30 et 50 ans, j’avais quitté cet univers. Je ne pensais vraiment pas y retourner.
Inter : Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir dans le monde de la boxe après toutes ces années?
Dello Lasalle : Pendant la pandémie, avec les centres de sport fermés, j’ai vu des jeunes habitués à faire du sport tous les jours qui n’avaient plus rien. Ça m’a donné envie d’aider. J’ai acheté un vieux sac de frappe et j’ai commencé à entraîner quatre jeunes, dont Loane et son frère. Au début, je me concentrais plus sur son frère, je ne regardais même pas Loane. Mais rapidement, elle m’a impressionné par son potentiel.
Inter : Vous aviez une expérience limitée en tant que coach. Comment avez-vous géré cela?
Dello Lasalle : C’est vrai, je n’avais jamais fait de plan d’entraînement de ma vie. J’ai dû apprendre sur le tas, en suivant des formations le week-end, en lisant des livres, et en prenant conseil auprès de mes amis coachs à Montréal. J’ai aussi regardé beaucoup de vidéos de coachs du monde entier pour comprendre leurs méthodes. Je ne suis pas le meilleur coach au Québec, je l’ai dit à Loane, mais je fais tout ce que je peux pour elle.
Inter : Loane, quel a été votre ressenti en travaillant avec Dello?
Loane Gill : Dello a toujours eu de bons conseils pour moi. Je ne veux pas qu’il s’inquiète, il sera toujours à mes côtés parce que je sais qu’il fait tout pour moi. Il est un ami de la famille, quelqu’un de confiance. Sa générosité envers moi et mon frère est incroyable, et aujourd’hui, nous sommes devenus une vraie équipe. On finit toujours par se comprendre.
Inter : Dello, parlez-nous de la récente performance de Loane aux «USA National Championships» en Louisiane.
Dello Lasalle : Loane a fait un parcours incroyable. Dans le passé, elle a affronté des adversaires comme Nathalie Fagan et Kaitlin Klark, des femmes beaucoup plus expérimentées que Loane. Prenez Klark par exemple, elle avait 90 combats alors que Loane n’en avait que 8. C’est pour ça que je croyais en elle et c’est pour ça que j’ai parcouru les États-Unis en voiture pour lui permettre de vivre ces championnats. Elle est revenue avec une médaille d’argent, ce qui est exceptionnel. Mais avec cette victoire en poche, je sens que les prochains mois seront difficiles, car les adversaires savent maintenant à quel point Loane est redoutable.
Inter : Loane, qu’avez-vous retenu de cette expérience en Louisiane?
Loane Gill : J’ai adoré cette expérience. Je comprends mieux la «game» maintenant, et je sais que chaque combat sera difficile. Mais je suis chanceuse d’avoir les gens qui m’entourent. Mon passé comme judoka m’a aussi beaucoup aidé. J’avais déjà gagné des médailles en judo, et ça m’a donné la confiance pour aborder la boxe avec le même état d’esprit.
Inter : Dello, vous semblez inquiet pour l’avenir de Loane. Quelles sont vos préoccupations?
Dello Lasalle : Oui, c’est vrai. Loane a un avenir prometteur, mais nous avons un problème de financement. Je continue à travailler dans la construction pour subvenir à nos besoins et j’ai un appui incroyable de la mère de Loane, mais ce n’est pas toujours facile de trouver le temps pour l’accompagner à ses compétitions. Les prochains championnats canadiens sont en novembre à Sarnia, et les championnats québécois en octobre à Drummondville, sans oublier la Canada Cup à Calgary. Je dois voir comment inclure tout ça dans mon emploi du temps.
Inter : Loane, en conclusion, qu’est-ce qui vous passionne dans la boxe?
Loane Gill : Je veux tout faire pour me rendre aux Jeux olympiques et gagner une médaille. C’est ça qui me motive chaque jour.
Inter : Bravo à vous deux pour votre dévouement et votre passion. Vous êtes une véritable source d’inspiration.
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Lorsque l’économiste Francis Gosselin nous a proposé une analyse des facteurs économiques impactant l’industrie de la construction, nous l’avons accueilli à bras ouvert et lui avons offert notre entière collaboration.
Ses constats sont troublants. En plus de démontrer de manière très claire qu’il coûte moins cher de construire au Québec que de construire en Ontario, son étude démontre aussi que la réforme de la construction du ministre Boulet risque de nuire à la performance de l’industrie.
L’article de la journaliste Geneviève Lajoie est disponible aujourd’hui dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec en plus d’être disponible sur le site web des deux médias.
Grandes lignes de l’étude de Norbert Hill
Selon une étude d’Altus publiée en 2023, il est moins cher de construire à Montréal qu’à Toronto pour toutes les catégories d’immeubles recensés. ;
La modernisation de l’industrie devrait prioriser des éléments qui ne figurent pas actuellement au PL51;
Il n’y a pas de pénurie de main-d’œuvre, il y a pénurie de travail pour la main-d’œuvre. Avec une meilleure planification des travaux et de meilleures compétences de gestion, l’industrie peut et doit accroître le taux d’occupation des travailleurs ;
Les conditions de travail devraient aussi faire l’objet de mesures visant à attirer, retenir et mobiliser les travailleurs en place, et s’assurer que ces conditions soient respectées. Les travailleurs de la construction travaillent trop peu d’heures, ne sont pas formés, gagnent un salaire sous la médiane québécoise et connaissent un taux de décès 5 fois supérieur à leur poids démographique;
De tous les secteurs d’activité, c’est la construction qui est la principale responsable de cette activité économiquement illicite. Les plus récentes données publiées par Statistique Canada de l’activité économique souterraine sont pourtant sans équivoque. Pour le Québec, cette proportion équivaut — pour la construction seulement — à un montant d’activité économique se situant entre 4 et 5 milliards annuellement;
Cette étude mettait de l’avant une volonté de rattraper un retard en matière de productivité par rapport à l’Ontario en décloisonnant les métiers et en accroissant la mobilité interrégionale des travailleurs. Car selon l’ACQ, c’est 25 écoles primaires qu’on pourrait construire de plus au Québec .
Or, une analyse effectuée par une équipe d’économistes rigoureux nous permet de conclure que les données extrapolées au cours de cette étude utilisée par le ministre du Travail et le premier ministre du Québec ne fait aucun sens et que les conclusions utilisées à répétition reposent sur un sondage d’opinion fortement biaisée qui semble vouloir justifier une commande politique sans avoir les arguments et les données nécessaires pour appuyer leurs arguments.
L’étude commandée par l’Inter démontre aussi que le cloisonnement des métiers n’a jamais été un facteur influant significativement sur la productivité et que le changement réglementaire proposé pourrait ne pas avoir l’effet escompté.
Citation :
«C’est un sondage qui est orienté et les résultats sont biaisés! On ne peut pas sous-entendre que c’est une étude économique, quand c’est seulement inspiré d’un sondage d’opinion, et l’échantillon n’est pas représentatif»
Michel Trépanier, Président de l’Inter
Grandes lignes de notre étude
Les conclusions de l’étude de l’ACQ reposent sur un sondage d’opinion fortement biaisée sans aucune représentativité ni valeur statistique pour affirmer que la polyvalence des métiers générerait des gains de productivité de 10 % ;
Le sondage réalisé auprès d’entrepreneurs présents lors d’un événement de l’ACQ a un taux de réponse faible de 36,4 % avec une surreprésentation des grandes entreprises, alors qu’elles sont les moins impactées par la polyvalence des métiers ;
Les autres parties prenantes (ex. : les travailleurs ou les donneurs d’ordres) ne sont pas représentées dans le sondage et n’ont pas été consultées ;
Certaines réponses sont loufoques avec des entrepreneurs qui « ont indiqué s’attendre à des économies d’heures de 90 ou même 100 % » advenant une polyvalence accrue des métiers ;
Le taux de réponse faible n’a pas de valeur statistique puisque sur les 23 métiers identifiés dans l’étude c’est 11 métiers (44 %) pour lesquels AppEco a reçu moins de 5 réponses. Sur 258 entrepreneurs associés à l’ACQ, c’est donc moins de 1,6 % de l’échantillon total qui a estimé, de façon subjective doit-on le rappeler, le nombre d’heures récupérées avec une polyvalence accrue des métiers ;
La réponse complète de l’Inter à l’étude APPECO est disponible en version PDF.
Patrick Sauvé, RSS nous explique ce que ça prend pour être un bon RSS.
Être un bon RSS englobe beaucoup de choses, mais avant toute chose, il faut comprendre que tu es là pour les travailleurs. Tu es là pour veiller à leur santé et leur sécurité sur les chantiers.
Tu dois être :
Sympathique
Ordonné dans ton travail
Intelligent dans tes interventions
Être en mesure de faire la part des choses
Avoir une bonne écoute
Être capable de faire respecter et défendre tes points – Ne pas te laisser avoir par tes émotions
Sympathique : Tu dois être sympathique avec les travailleurs, n’aies pas peur de tous les saluer pendant ta première tournée de chantier du matin et si quelqu’un t’accoste uniquement pour parler de la pluie ou du beau temps, bien prends le temps de lui parler ainsi tu créeras des liens de confiance avec les travailleurs et ils se sentiront à l’aise de te parler au besoin.
Sois aussi sympathique avec le maître d’œuvre (mais avec un peu de retenue), montre-lui que tu es sympathique, mais en même temps qu’il voit qu’il ne pourra pas faire comme bon lui semble en ce qui touche à la santé et la sécurité. N’oublie jamais que tu es là pour la santé et la sécurité des travailleurs et des prises de bec avec le maître d’œuvre il risque d’y en avoir, mais reste toujours calme et sympathique dans tes propos, mais ferme dans tes interventions.
Tu devras être sympathique avec le COSS aussi et je t’avertis, dans la majorité des chantiers que tu feras, ils ne te verront pas d’un bon œil, mais fais-lui comprendre que vous devez former un tout et non une compétition, lui il est là pour faire respecter la sécurité sur le chantier alors que toi tu es là pour pour t’assurer que les travailleurs travaillent sur un chantier sécuritaire et sain pour eux.
Ordonné dans ton travail : Sois ordonné dans ton travail, une personne ordonnée dégage de la confiance et ça rendra ton travail plus facile à faire. Tiens-toi un journal de bord pour résumer tes journées. Tu auras sûrement quelque temps mort, profites-en pour aller lire et apprendre des choses qui pourraient t’être utiles dans ton travail et profites-en aussi pour aller relire les documents que tu as en main les codes de sécurité, les lois, etc., n’hésitent jamais à prendre des notes aussi.
Intelligent : Sois intelligent dans tes propos quand tu feras une intervention, prépare-toi à l’avance à ce que tu vas dire et comment tu vas procéder pour ta demande, une personne qui est décousue dans ses propos n’est pas prise au sérieux et manque en crédibilité.
Apprends à cerner les personnes avec qui tu auras des interventions à faire, tu te rendras compte que la meilleure approche à avoir varie d’une personne à une autre.
Même si tu as eu un accord verbal de ce que tu as demandé, envoie toujours un courriel de confirmation à la personne et en mettant les autres personnes impliquées en CC ex ; comme discuté avec vous, cette problématique sera réglée demain. Souviens-toi que les paroles s’envolent et les écrits restent.
Être en mesure de faire la part des choses : Que tu sois en train de faire une demande ou une intervention, fais toujours la part des choses parce que certaines personnes sont de fins renards et elles pourraient se servir de ton travail pour arriver à leurs fins.
Souviens-toi aussi que les travailleurs n’ont pas toujours raison et les maîtres d’œuvre toujours tort, en faisant la part des choses tu pourras faciliter tes interventions et si le travailleur ou le maître d’œuvre ont tort, dans leurs demandes, prends le temps de leur expliquer pour qu’ils comprennent les raisons de tes décisions et de tes interventions
Avoir une bonne écoute : Il est important d’avoir une bonne écoute quand on est un RSS, le RSS est aussi un peu un intervenant social. Beaucoup vous confieront des choses personnelles et il est important que tu les gardes pour toi par respect pour elle.
Dans le cas d’un harcèlement physique, psychologique ou sexuel, montre au travailleur que tu es à l’écoute et sans jugement. Important, n’écoute pas dans le but de répondre (tu auras le temps de le faire plus tard dans ton intervention) écoute la personne sans jugement et sois attentif à ce que la personne te dit et respecte ses choix par rapport à la suite des choses, mais montre-lui que tu es là pour elle.
Être capable de te faire respecter et de défendre tes points : N’oublies jamais que tu seras toujours scruté à la loupe par le maître d’œuvre, les travailleurs ainsi que par le coss, ils t’analyseront et tenteront de connaître tes limites.
Quand tu auras une demande à formuler au maître d’œuvre, il cherchera peut-être mille excuses pour ne pas le faire (manque de temps, manque de mains-d’œuvre, pas une nécessité pour lui, etc.) et certains hausseront peut-être le ton, toi reste calme face à celle-ci, mais ferme dans ton intervention, si tu arrives avec les articles de lois et que tu défends tes points, il n’aura d’autre choix que d’acquiescer à ta demande.
La célèbre phrase dans tous les programmes de prévention du maître d’œuvre ainsi que des sous-traitants ;
Nous nous engageons à assurer la santé et la sécurité des travailleurs parce que c’est important pour nous, est un très gros atout pour le RSS dans ses interventions.
Ne pas se laisser gagner par nos émotions : Nous sommes tous humains et il peut arriver qu’on perde patience ou qu’une histoire nous touche plus particulièrement, il faut toujours rester calme et réfléchi, c’est le secret du succès.
Si un travailleur te parle d’une injustice avec laquelle il vit au travail, prends le temps de te calmer avant de faire une intervention (à moins que cela soit une urgence) parce que si tu y vas sur le coup de la colère ou d’une émotion quelconque, ton intervention sera vouée à l’échec.
On peut dire beaucoup de choses que l’on regrette sous l’effet de la colère, la meilleure chose est toujours d’être calme et préparé pour ton intervention.
En résumé : En résumé un bon RSS ne cesse jamais d’apprendre et de se documenter, un RSS qui sait de quoi il parle sera toujours respecté sur les chantiers de construction. Tu dois être un confident et un soldat pour défendre les travailleurs pour qu’ils soient en sécurité sur leur lieu de travail.
Vous vous souvenez de la vidéo de Nancy Couture, lors qu’elle vous expliquait la décision historique du CASIC?
Vous avez été nombreuses et nombreux à nous poser des questions concernant la possibilité que vous avez maintenant de cotiser lorsque vous êtes une personne en congé de paternité maternité et parental ou de retrait préventif.
Nous vous avons développé un petit Questions/Réponses qui vous permettra de mieux comprendre le processus.
Questions-Réponses
1- Qui est concerné? :
-Les travailleuses en retrait préventif
-Les travailleuses en congé de maternité et/ou parental
-Les travailleurs en congé de paternité et/ou parental
2- Comment faire pour pouvoir cotiser à son régime maintenant?
Étape 1 : Demander à l’employeur de remplir le formulaire à cet effet disponible sur le site web du Conseil et sur celui de la CCQ « Déclaration de participation au régime de retraite lors d’un congé de maternité, paternité ou parental »
La salariée doit établir à quelle hauteur elle veut cotiser à son régime de retraite jusqu’à concurrence de 40h/semaine et en avisera son employeur qui cotisera sa part. L’employeur doit s’assurer des bons taux de cotisation en vigueur.
Étape 2 : Une fois le formulaire complété, l’employeur devra transmettre le formulaire ainsi que les sommes des cotisations au régime de retraite de l’employeur et de la salariée à la CCQ. La
Étape 3 : Lorsque l’employeur a transmis les sommes à la CCQ via le rapport mensuel, la salariée doit faire un chèque du montant de sa part de cotisation à l’employeur.
Ces versements au régime de retraite se font idéalement de façon mensuelle. Par contre, il est possible de convenir avec l’employeur d’une autre fréquence de versement. Évidemment, le fait de cotiser de façon régulière permet de répartir l’impact financier. Cela permet aussi de s’assurer rapidement que l’employeur a bien transmis les montants et d’intervenir en cas de faute de celui-ci.
3- Comment faire pour savoir si les sommes ont bel et bien été transférées ?
Il est possible de valider en appelant à la CCQ au volet retraite. La CCQ devrait être en mesure d’envoyer une communication pour confirmer le dépôt des sommes, mais ça reste à confirmer. De plus, une fois par année sur le relevé de retraite la personne pourra voir que ces cotisations ont été faites.
4- Que faire advenant le cas où l’employeur refuse de transmettre les sommes au régime de retraite?
Lorsque nous avons demandé à la CCQ, la réponse a été que ce n’était pas de leur ressort puisque c’était d’un article de la Loi sur les normes du travail que découlait cette obligation (81.15). De l’autre côté, la CNESST à l’habitude de renvoyer les salariés syndiqués vers les recours prévus à leur convention collective à moins de prouver que les recours découlant de cette convention sont épuisés (voir a.102 al.2 de la LNT). Nous vous suggérons d’abord d’appeler votre représentant afin qu’il vous soutienne dans la démarche. Ensuite, il faudra faire une plainte à la fois à la CNESST pour la réclamation de salaire tel que défini à l’article 1 (a.98 et a.102) ainsi qu’une plainte de salaire à la CCQ.
L’avocat Laurent Dumais de Dumais avocats répond d’ailleurs à cette question :
Nancy, notre responsable de la condition féminine à l’Inter, travaille depuis des mois sur un projet qui aura un impact majeur sur les femmes de l’industrie de la construction.
Il est maintenant possible aux femmes et aux hommes qui le désirent de cotiser à leur fonds de pension durant leur absence de retrait préventif ou de congé parental.
C’est une énorme avancée pour notre industrie et nous sommes très fiers de l’acharnement et du travail de Nancy et du comité des femmes dans ce dossier.
Ensemble, nous faisons une véritable différence pour l’industrie de la construction.
En cette Journée internationale des travailleuses et travailleurs, Félix Poirier, l’adjoint au directeur général de l’Inter et l’historienne Marie-Pier Rioux ont décidé de nous vulgariser la différence entre cette fête et la fête du Travail !
Laissons leur nous expliquer l’histoire de cette journée du 1er mai et en quoi elle demeure si importante et pertinente en 2023.
Montréal, 28 avril 2023 — Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) tient à souligner le Jour de deuil national. Cette journée de commémoration internationale est l’occasion de se rappeler les travailleurs et travailleuses qui sont décédés ou ont subi des blessures en milieu de travail.
Reconnu dans plus d’une centaine de pays, le Jour de deuil national nous rappelle que comme société, il nous reste beaucoup de travail à faire pour améliorer la sécurité des travailleuses et des travailleurs sur les chantiers de construction.
Au cours de la dernière année, 57 personnes ont perdu la vie dans l’industrie, soit dû à un accident ou à une maladie professionnelle reliés à leur emploi, ce qui demeure, encore cette année, un nombre beaucoup trop important. Ce chiffre confirme aussi que nous devons poursuivre les efforts mis en place afin que la santé et la sécurité au travail deviennent une véritable priorité sur nos chantiers de travail.
Ce jour de deuil est aussi un moment privilégié pour remercier nos représentants en santé et sécurité qui travaillent au quotidien pour informer leurs collègues des mesures de sécurité, et ainsi assurer la sécurité de tous les travailleurs et travailleuses sur les chantiers de construction.
Finalement, il nous importe de transmettre nos pensées aux familles et aux collègues de chacun de ces travailleurs et travailleuses qui se cachent derrière chacune de ces tragédies puisque ce sont ceux et celles qui sont directement touchés, laissées derrière et profondément marquées — leur vie ayant aussi été bouleversée à jamais.
« Chaque année, lors du jour de deuil national, nombreux sont les intervenants à se rappeler des personnes blessées ou décédées sur les chantiers de construction et à exiger que la situation s’améliore. Malheureusement, malgré ces appels aux changements, il y a encore beaucoup trop de gens qui ne reviennent jamais chez eux après une journée de travail. Je tiens à rassurer nos membres que tant et aussi longtemps que cette situation ne changera pas, qu’ils peuvent être assurés que nous allons continuer à sensibiliser, dénoncer et proposer de nouveaux changements afin d’améliorer la sécurité de nos chantiers. » — Michel Trépanier, président, Conseil provincial (International).
Les conventions collectives appartiennent aux salariés (Syndicats) et aux employeurs. Partout en Amérique du Nord ce sont eux qui gère leurs conventions collectives, mais au Québec, cette procédure est différente et nous devons nous en remettre à une tierce partie qui a le pouvoir d’interpréter ce qui a été négocié.
Patrick Bérubé, votre directeur général, a pris le temps de vous expliquer la procédure qui a été mise en place pour vous permettre de reprendre vos droits en la matière,
Que détermine l’article 62 :
Quel est le pouvoir discrétionnaire de la CCQ ?
Pourquoi devons-nous, encore une fois, avoir recours à la justice afin de faire valoir nos droits?
N’hésitez pas à réécouter l’entrevue complète et à la partager avec vos collègues et amis.