Montréal, le 28 octobre 2021 – Les 26, 27 et 28 octobre, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), plus important syndicat en construction en Amérique du Nord, a tenu son 20e congrès sous le thème « S’engager pour bâtir l’avenir ». Lors de cet important événement, plus d’une centaine de délégués et invités ont discuté de nombreux sujets touchant la l’amélioration des services aux travailleuses et travailleurs de l’industrie et les priorités de l’organisation pour les prochaines années.
Dans le cadre de cet événement, les délégués ont également réitéré leur confiance envers l’équipe exécutive de l’organisation. Au poste de directeur général, Patrick Bérubé, élu pour un premier mandat en 2017 et monteur-assembleur de métier, a été reconduit dans ses fonctions sans aucune opposition.
Au poste de président, Monsieur Michel Trépanier, président depuis juin 2015, a été réélu par acclamation. Âgé de 43 ans et chaudronnier de métier, monsieur Trépanier a également été nommé représentant de l’organisation au C.A de la Commission de la construction du Québec.
À ces deux postes s’ajoutent 12 vice-présidents élus en représentation des associations internationales parmi lesquels un secrétaire-trésorier soit, monsieur Sylvain Morissette, du local 144 de l’Association unie et un secrétaire-archiviste, monsieur Jeannot Levasseur, du local 4 de l’Union internationale des briqueteurs et métiers connexes. Tous les officiers sont élus pour un mandat de 4 ans.
Une opposition claire au projet de loi 4
Le Congrès a également a adopté, à l’unanimité, une résolution d’urgence afin de donner le mandat au Conseil provincial (International) d’entreprendre “toutes les démarches utiles relativement à l’étude et à l’analyse du projet de loi ainsi que toutes les démarches et procédures jugées utiles afin d’en contester le contenu et son adoption, le cas échéant”.
En effet, le projet de loi ayant pour but de renforcer la gouvernance des sociétés d’État modifie considérablement la gouvernance de la Commission de la construction du Québec et assujettit l’organisme à la loi sur la gouvernance des sociétés d’État. Ce faisant, le projet de loi abolit la notion de paritarisme au sein du C.A de la CCQ et octroie un pouvoir abusif au ministre et à la Commission en ce qui a trait à la nomination des membres du Conseil. Cette décision aurait des effets graves sur l’équilibre même des relations de travail dans l’industrie de la construction, sur la gestion des avantages sociaux et des fonds de pension des travailleuses et des travailleurs et sur la gestion du mandat de l’organisme. L’organisation entreprend donc des démarches en vue d’être entendue par les instances gouvernementales et faire valoir son opposition aux articles du projet de loi qui concernent la CCQ.
Citations
« Je suis très heureux de poursuivre le travail entamé il y a 4 ans. Aussi, je suis touché de l’appui unanime de mes consoeurs et confrères et je ferais de mon mieux pour servir leurs intérêts et ceux des travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction. D’ailleurs, notre position sur le projet de loi qui assujettit la CCQ à la gouvernance des sociétés d’État est une démonstration claire de notre volonté de nous engager sans mesure dans la défense du paritarisme essentiel à l’harmonie dans l’industrie.»
Patrick Bérubé, directeur général
« Je suis honoré de la confiance des membres de l’Inter. La pandémie et la relance économique ont démontré toute l’importance de l’industrie de la construction pour l’économie du Québec. Le coeur de notre industrie, ce sont principalement des hommes et des femmes que je suis fier de représenter et dont je défendrai les droits sans relâche avec l’appui inestimable de nos locaux et de notre équipe. »
Michel Trépanier, président.