En cette Journée internationale des travailleuses et travailleurs, Félix Poirier, l’adjoint au directeur général de l’Inter et l’historienne Marie-Pier Rioux ont décidé de nous vulgariser la différence entre cette fête et la fête du Travail !
Laissons leur nous expliquer l’histoire de cette journée du 1er mai et en quoi elle demeure si importante et pertinente en 2023.
Montréal, 28 avril 2023 — Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) tient à souligner le Jour de deuil national. Cette journée de commémoration internationale est l’occasion de se rappeler les travailleurs et travailleuses qui sont décédés ou ont subi des blessures en milieu de travail.
Reconnu dans plus d’une centaine de pays, le Jour de deuil national nous rappelle que comme société, il nous reste beaucoup de travail à faire pour améliorer la sécurité des travailleuses et des travailleurs sur les chantiers de construction.
Au cours de la dernière année, 57 personnes ont perdu la vie dans l’industrie, soit dû à un accident ou à une maladie professionnelle reliés à leur emploi, ce qui demeure, encore cette année, un nombre beaucoup trop important. Ce chiffre confirme aussi que nous devons poursuivre les efforts mis en place afin que la santé et la sécurité au travail deviennent une véritable priorité sur nos chantiers de travail.
Ce jour de deuil est aussi un moment privilégié pour remercier nos représentants en santé et sécurité qui travaillent au quotidien pour informer leurs collègues des mesures de sécurité, et ainsi assurer la sécurité de tous les travailleurs et travailleuses sur les chantiers de construction.
Finalement, il nous importe de transmettre nos pensées aux familles et aux collègues de chacun de ces travailleurs et travailleuses qui se cachent derrière chacune de ces tragédies puisque ce sont ceux et celles qui sont directement touchés, laissées derrière et profondément marquées — leur vie ayant aussi été bouleversée à jamais.
« Chaque année, lors du jour de deuil national, nombreux sont les intervenants à se rappeler des personnes blessées ou décédées sur les chantiers de construction et à exiger que la situation s’améliore. Malheureusement, malgré ces appels aux changements, il y a encore beaucoup trop de gens qui ne reviennent jamais chez eux après une journée de travail. Je tiens à rassurer nos membres que tant et aussi longtemps que cette situation ne changera pas, qu’ils peuvent être assurés que nous allons continuer à sensibiliser, dénoncer et proposer de nouveaux changements afin d’améliorer la sécurité de nos chantiers. » — Michel Trépanier, président, Conseil provincial (International).
Les conventions collectives appartiennent aux salariés (Syndicats) et aux employeurs. Partout en Amérique du Nord ce sont eux qui gère leurs conventions collectives, mais au Québec, cette procédure est différente et nous devons nous en remettre à une tierce partie qui a le pouvoir d’interpréter ce qui a été négocié.
Patrick Bérubé, votre directeur général, a pris le temps de vous expliquer la procédure qui a été mise en place pour vous permettre de reprendre vos droits en la matière,
Que détermine l’article 62 :
Quel est le pouvoir discrétionnaire de la CCQ ?
Pourquoi devons-nous, encore une fois, avoir recours à la justice afin de faire valoir nos droits?
N’hésitez pas à réécouter l’entrevue complète et à la partager avec vos collègues et amis.
Avec les grands froids qui approchent, il est important de se rappeler des dispositions pour le travail à l’extérieur avec de telles températures. Voici un tableau de la CNESST qui résume le régime d’alternance travail-réchauffement, une mesure qui s’applique sur toutes période de travail de 4 heures.