L’Inter, qui fait parti de l’Alliance syndicale de la construction regroupant les cinq syndicats de l’industrie a voté en faveur des ententes conclues dans les secteurs Institutionnel-Commercial et Industriel (IC-I) ainsi que du Génie civil et Voirie (GCV). Ces secteurs représentent environ 80% des heures déclarées dans l’industrie de la construction. Les votes effectués auprès des membres de nos sections locales confirment les ententes sectorielles conclues avec l’Association de la construction du Québec (ACQ) le 5 mars dernier, ainsi qu’avec l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) le 12 mars dernier.
Des votes ont été organisés par les cinq syndicats, et l’ensemble des membres de l’Alliance syndicale a entériné les ententes.
Pourcentages obtenus en faveur de l’entente :
Institutionnel-Commercial : 84,5%
Industriel : 84,6%
Génie civil et Voirie : 85%
L’inter se réjouit d’avoir des contrats de travail pour les quatre prochaines années puisque les travailleurs et travailleuses apportent une contribution significative à la construction du Québec de demain et il était important que ces ententes en soient le reflet. Elles permettront aux travailleuses et travailleurs de regagner le pouvoir d’achat perdu depuis quatre ans, et d’obtenir une qualité de vie plus saine pour leur famille.
À venir aux tables de négociations
Quant au secteur Résidentiel (notamment, les constructions neuves de six étages et moins), il reste beaucoup de chemin à faire, puisque aucune entente n’a encore été conclue avec l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
L’Alliance syndicale tiendra ses membres informé.e.s des développements à cet égard.
Fait à noter :
Pour la première fois depuis plusieurs années, les salarié.e.s de trois secteurs d’activité vont recevoir des augmentations salariales à l’échéance des conventions collectives. Les travailleurs et travailleuses obtiendront celles-ci à partir du 27 avril prochain
L’Inter, qui fait parti de l’Alliance syndicale de la construction regroupant les cinq syndicats de l’industrie, se réjouit d’annoncer qu’une seconde entente sectorielle a été conclue. Il s’agit cette fois d’une entente avec l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) dans le domaine du génie civil et de la voirie (GCV). Elle fait suite à l’annonce du 5 mars dernier avec l’Association de la construction du Québec (ACQ), concernant les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC-I).
Les augmentations salariales prévues sont de 22% sur quatre ans, déclinées ainsi :
8% à la signature
5% en 2026
5% en 2027
4% en 2028
À venir aux tables de négociations
Le processus de négociation des clauses particulières est déjà en cours, afin de finaliser les ententes sur les conventions collectives d’ici au 30 avril 2025. L’objectif visé est d’assurer que les particularités de chaque métier et occupation soient prises en compte et que les travailleurs et travailleuses bénéficient d’un accord correspondant à leurs besoins.
Si la majorité des membres des cinq syndicats de l’Alliance votent en faveur de cette entente, elle pourrait entrer en vigueur à l’échéance de la convention collective, soit le 1er mai 2025, marquant ainsi une autre étape importante pour l’industrie de la construction.
L’inter, membre de l’Alliance syndicale de la construction, est fière d’annoncer qu’une entente sectorielle avec l’Association de la construction du Québec (ACQ) a été conclue aujourd’hui dans les domaines de l’institutionnel commercial et industriel (IC-I).
Les augmentations salariales prévues sont de 22% sur quatre ans, déclinées ainsi :
8% en 2025
5% en 2026
5% en 2027
4% en 2028
À venir aux tables de négociations
Un blitz de négociations des clauses particulières est déjà entamé, dans le but de finaliser les ententes sur les conventions collectives avant le 30 avril 2025.
Si l’ensemble des membres des cinq syndicats de l’Alliance entérinent cette entente, elle pourrait entrer en vigueur à l’échéance de la convention collective, soit le 1er mai 2025, marquant ainsi une étape importante pour notre industrie.
Ça y est, la toute nouvelle édition de l’Interjournal est enfin disponible! 🎉
Cette année, on plonge au cœur des grands enjeux qui façonnent notre industrie.
Au menu : 🔹 PL 51 (ou si vous préférez, la loi 19) – Ce que ça change concrètement pour vous. 🔹 Alternance travail-étude – Une solution d’avenir pour le recrutement et la formation. 🔹 Santé et sécurité – On vous parle des modifications sur les appareils de levage. 🔹 Négociations à venir – Un premier regard sur les enjeux qui nous attendent.
Un journal pensé pour vous, qui met en lumière les défis et les opportunités de notre industrie.
Les conventions collectives des quatre secteurs de l’industrie viendront à échéance le 30 avril 2025.
L’heure est donc aux négociations!
L’Alliance syndicale de la construction – qui regroupe les cinq syndicats de l’industrie – a déposé ses demandes pour les clauses sectorielles aujourd’hui. Les associations patronales ont fait de même.
Vos priorités : nos demandes
Dans son cahier de demandes, l’Alliance syndicale met de l’avant les priorités des travailleurs et des travailleuses de la construction : augmentation salariale pour compenser la hausse du coût de la vie et assurer un meilleur pouvoir d’achat, bonification des indemnités pour frais de repas et de déplacement, bonification des jours fériés chômés, amélioration de la sécurité d’emploi via le droit de rappel, etc.
L’évolution des demandes depuis les dernières négos
Il est important de se rappeler que le 1er septembre 2022, l’Alliance syndicale avait demandé aux associations patronales de rouvrir les conventions collectives, afin d’obtenir une augmentation salariale ponctuelle, pour contrer l’inflation. La demande avait été refusée, puisqu’il s’agissait selon eux d’une « question de négociations ».
Un rattrapage nécessaire!
Les associations patronales devront donc assurément réajuster le tir lors des négociations de 2025.
Elles ont l’obligation d’assurer la rétention de la main-d’œuvre active en chantier et de rendre l’industrie de la construction plus attrayante aux yeux de la relève.
Pour y arriver, les salaires sont un incontournable.
Le rattrapage salarial attendu est très important. Cette fois, les patrons ne pourront pas se défiler. L’heure est venue pour eux de livrer la marchandise.
Pour consulter les cahiers de demandes, cliquez ici.
La passion est souvent considérée comme la pierre angulaire du monde de la construction. Les travailleurs et travailleuses de ce domaine sont reconnus pour leur fierté et leur dévouement, mais leur passion ne s’arrête pas aux chantiers.
Aujourd’hui, nous vous présentons un de ces passionnés, Dello Lasalle, qui, en dehors de ses heures passées sur les sites de construction, consacre son énergie à façonner l’avenir de la boxe féminine canadienne.
Découvrez l’homme qui, avec autant de rigueur et d’ardeur qu’il met dans son métier, entraîne une jeune athlète pleine de promesses, Loane Gill, sur le chemin du succès.
Inter : Bonjour Dello Lasalle, merci de nous accorder cette entrevue. Vous êtes actuellement le coach de Loane Gill, une jeune boxeuse prometteuse de Montréal. Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a conduit à entraîner Loane?
Dello Lasalle : Bonjour. Vous savez, je ne fais plus grand-chose dans la vie à part coacher des jeunes et travailler. Je me réveille à 4 heures du matin et je ne rentre à la maison qu’à 8 heures du soir. Je suis bien dans les gyms de boxe, même si, entre 30 et 50 ans, j’avais quitté cet univers. Je ne pensais vraiment pas y retourner.
Inter : Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir dans le monde de la boxe après toutes ces années?
Dello Lasalle : Pendant la pandémie, avec les centres de sport fermés, j’ai vu des jeunes habitués à faire du sport tous les jours qui n’avaient plus rien. Ça m’a donné envie d’aider. J’ai acheté un vieux sac de frappe et j’ai commencé à entraîner quatre jeunes, dont Loane et son frère. Au début, je me concentrais plus sur son frère, je ne regardais même pas Loane. Mais rapidement, elle m’a impressionné par son potentiel.
Inter : Vous aviez une expérience limitée en tant que coach. Comment avez-vous géré cela?
Dello Lasalle : C’est vrai, je n’avais jamais fait de plan d’entraînement de ma vie. J’ai dû apprendre sur le tas, en suivant des formations le week-end, en lisant des livres, et en prenant conseil auprès de mes amis coachs à Montréal. J’ai aussi regardé beaucoup de vidéos de coachs du monde entier pour comprendre leurs méthodes. Je ne suis pas le meilleur coach au Québec, je l’ai dit à Loane, mais je fais tout ce que je peux pour elle.
Inter : Loane, quel a été votre ressenti en travaillant avec Dello?
Loane Gill : Dello a toujours eu de bons conseils pour moi. Je ne veux pas qu’il s’inquiète, il sera toujours à mes côtés parce que je sais qu’il fait tout pour moi. Il est un ami de la famille, quelqu’un de confiance. Sa générosité envers moi et mon frère est incroyable, et aujourd’hui, nous sommes devenus une vraie équipe. On finit toujours par se comprendre.
Inter : Dello, parlez-nous de la récente performance de Loane aux «USA National Championships» en Louisiane.
Dello Lasalle : Loane a fait un parcours incroyable. Dans le passé, elle a affronté des adversaires comme Nathalie Fagan et Kaitlin Klark, des femmes beaucoup plus expérimentées que Loane. Prenez Klark par exemple, elle avait 90 combats alors que Loane n’en avait que 8. C’est pour ça que je croyais en elle et c’est pour ça que j’ai parcouru les États-Unis en voiture pour lui permettre de vivre ces championnats. Elle est revenue avec une médaille d’argent, ce qui est exceptionnel. Mais avec cette victoire en poche, je sens que les prochains mois seront difficiles, car les adversaires savent maintenant à quel point Loane est redoutable.
Inter : Loane, qu’avez-vous retenu de cette expérience en Louisiane?
Loane Gill : J’ai adoré cette expérience. Je comprends mieux la «game» maintenant, et je sais que chaque combat sera difficile. Mais je suis chanceuse d’avoir les gens qui m’entourent. Mon passé comme judoka m’a aussi beaucoup aidé. J’avais déjà gagné des médailles en judo, et ça m’a donné la confiance pour aborder la boxe avec le même état d’esprit.
Inter : Dello, vous semblez inquiet pour l’avenir de Loane. Quelles sont vos préoccupations?
Dello Lasalle : Oui, c’est vrai. Loane a un avenir prometteur, mais nous avons un problème de financement. Je continue à travailler dans la construction pour subvenir à nos besoins et j’ai un appui incroyable de la mère de Loane, mais ce n’est pas toujours facile de trouver le temps pour l’accompagner à ses compétitions. Les prochains championnats canadiens sont en novembre à Sarnia, et les championnats québécois en octobre à Drummondville, sans oublier la Canada Cup à Calgary. Je dois voir comment inclure tout ça dans mon emploi du temps.
Inter : Loane, en conclusion, qu’est-ce qui vous passionne dans la boxe?
Loane Gill : Je veux tout faire pour me rendre aux Jeux olympiques et gagner une médaille. C’est ça qui me motive chaque jour.
Inter : Bravo à vous deux pour votre dévouement et votre passion. Vous êtes une véritable source d’inspiration.
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Lorsque l’économiste Francis Gosselin nous a proposé une analyse des facteurs économiques impactant l’industrie de la construction, nous l’avons accueilli à bras ouvert et lui avons offert notre entière collaboration.
Ses constats sont troublants. En plus de démontrer de manière très claire qu’il coûte moins cher de construire au Québec que de construire en Ontario, son étude démontre aussi que la réforme de la construction du ministre Boulet risque de nuire à la performance de l’industrie.
L’article de la journaliste Geneviève Lajoie est disponible aujourd’hui dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec en plus d’être disponible sur le site web des deux médias.
Grandes lignes de l’étude de Norbert Hill
Selon une étude d’Altus publiée en 2023, il est moins cher de construire à Montréal qu’à Toronto pour toutes les catégories d’immeubles recensés. ;
La modernisation de l’industrie devrait prioriser des éléments qui ne figurent pas actuellement au PL51;
Il n’y a pas de pénurie de main-d’œuvre, il y a pénurie de travail pour la main-d’œuvre. Avec une meilleure planification des travaux et de meilleures compétences de gestion, l’industrie peut et doit accroître le taux d’occupation des travailleurs ;
Les conditions de travail devraient aussi faire l’objet de mesures visant à attirer, retenir et mobiliser les travailleurs en place, et s’assurer que ces conditions soient respectées. Les travailleurs de la construction travaillent trop peu d’heures, ne sont pas formés, gagnent un salaire sous la médiane québécoise et connaissent un taux de décès 5 fois supérieur à leur poids démographique;
De tous les secteurs d’activité, c’est la construction qui est la principale responsable de cette activité économiquement illicite. Les plus récentes données publiées par Statistique Canada de l’activité économique souterraine sont pourtant sans équivoque. Pour le Québec, cette proportion équivaut — pour la construction seulement — à un montant d’activité économique se situant entre 4 et 5 milliards annuellement;
Cette étude mettait de l’avant une volonté de rattraper un retard en matière de productivité par rapport à l’Ontario en décloisonnant les métiers et en accroissant la mobilité interrégionale des travailleurs. Car selon l’ACQ, c’est 25 écoles primaires qu’on pourrait construire de plus au Québec .
Or, une analyse effectuée par une équipe d’économistes rigoureux nous permet de conclure que les données extrapolées au cours de cette étude utilisée par le ministre du Travail et le premier ministre du Québec ne fait aucun sens et que les conclusions utilisées à répétition reposent sur un sondage d’opinion fortement biaisée qui semble vouloir justifier une commande politique sans avoir les arguments et les données nécessaires pour appuyer leurs arguments.
L’étude commandée par l’Inter démontre aussi que le cloisonnement des métiers n’a jamais été un facteur influant significativement sur la productivité et que le changement réglementaire proposé pourrait ne pas avoir l’effet escompté.
Citation :
«C’est un sondage qui est orienté et les résultats sont biaisés! On ne peut pas sous-entendre que c’est une étude économique, quand c’est seulement inspiré d’un sondage d’opinion, et l’échantillon n’est pas représentatif»
Michel Trépanier, Président de l’Inter
Grandes lignes de notre étude
Les conclusions de l’étude de l’ACQ reposent sur un sondage d’opinion fortement biaisée sans aucune représentativité ni valeur statistique pour affirmer que la polyvalence des métiers générerait des gains de productivité de 10 % ;
Le sondage réalisé auprès d’entrepreneurs présents lors d’un événement de l’ACQ a un taux de réponse faible de 36,4 % avec une surreprésentation des grandes entreprises, alors qu’elles sont les moins impactées par la polyvalence des métiers ;
Les autres parties prenantes (ex. : les travailleurs ou les donneurs d’ordres) ne sont pas représentées dans le sondage et n’ont pas été consultées ;
Certaines réponses sont loufoques avec des entrepreneurs qui « ont indiqué s’attendre à des économies d’heures de 90 ou même 100 % » advenant une polyvalence accrue des métiers ;
Le taux de réponse faible n’a pas de valeur statistique puisque sur les 23 métiers identifiés dans l’étude c’est 11 métiers (44 %) pour lesquels AppEco a reçu moins de 5 réponses. Sur 258 entrepreneurs associés à l’ACQ, c’est donc moins de 1,6 % de l’échantillon total qui a estimé, de façon subjective doit-on le rappeler, le nombre d’heures récupérées avec une polyvalence accrue des métiers ;
La réponse complète de l’Inter à l’étude APPECO est disponible en version PDF.