Depuis plusieurs années, les associations patronales crient haut et fort que l’industrie de la construction du Québec vit une pénurie de main-d’œuvre et qu’il faut mettre en place des mesures facilitant l’entrée de nouveaux travailleurs(euses) ou encore réduisant le temps de d’apprentissage.
De notre côté nous avons toujours prétendu qu’il pouvait certes y avoir à certains moments de l’année un manque de main-d’œuvre dans certains métiers et régions mais jamais de pénurie de main-d’œuvre généralisée.
Un récent sondage réalisé par de la CCQ auprès de près de 3000 travailleurs et travailleuses jette un tout autre regard sur la situation. En effet, ce sondage permet de constater que si toutes les personnes qui entrent dans l’industrie y restaient, et bien il n’y aurait pas de manque de main-d’oeuvre.
On y apprend aussi que les conditions de travail et la santé et sécurité sont parmi les principaux éléments qui poussent la nouvelle main-d’œuvre à quitter l’industrie. Pas moins de 35% quittent l’industrie avant 5 ans. Cela signifie que la main-d’œuvre est là, mais qu’il faut améliorer les conditions de travail et la santé et sécurité pour qu’elle y reste et fasse carrière.
 
Nous vous invitons à lire le sondage obtenu par Action travail des femmes grâce à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics. Cliquez ici